LITTLE MISS SUNSHINE
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LITTLE MISS SUNSHINE
Critiquer Little Miss Sunshine revient à critiquer le cinéma en général. Oui je sais, cela peut sembler gros pour certains mais tant pis je me lance: Little Miss Sunshine est le meilleur film que j'ai vu dans ma vie (et Dieu saît que j'en ai vu), et le seul film qui mériterai la note ultime de 20 sur 20.
La force du film ce n'est pas son histoire, extraordinairement simple, ni sa réalisation, incroyable, ou ni même sa musique, excellente. L'intérêt du film est basé sur six personnages, terriblements attachants, qui représentent une certaine contradiction du rêve américain. C'est l'histoire de la famille Hoover. Il y a la mère, Sheryl, passablement épuisée et qui tente de dissimuler les travers suicidaires de son frère, Frank, homosexuel largué par son amant. Il y a Richard, le père, qui tente de réussir en vendant la "gagne", mais pour qui les projets n'arrivent pas. Il y a le grand-père, doux avec les enfants, drogué et acharné sexuel dans l'ombre. Il y a Dwayne, l'adolescent qui a fait voeux de ne plus parler tant qu'il n'aura pas réussi à intégrer l'école d'aviation de ses rêves et enfin il y a Olive, la petite fille qui rêve de remporter l'élection de Little Miss Sunshine.
Tous ces personnages qui, d'un premier oeil, semblent grotesques, sont contraints de traverser un quart des Etats-Unis à bord d'un mini-bus jaune pour emmener la petite Olive à son concours de mini-miss. Le scénario semble simple, mais ce road-movie devient, dès les premières minutes du film, une aventure humaine extraordinaire. Les repliques font mouche, les situations cocasses, et les péripéties qui tracassent le voyage des Hoover régalent à merveille le spectateur.
Little Miss Sunshine, c'est comme un bonbon qui se déballe lentement et qui s'apprécie durement. Une petite merveille cinématographique d'où on ressort avec un sourire béa. On ne veut plus que le film se termine tant on s'attache aux personnages. Et en cela les réalisateurs Jonathan Dayton et Valerie Faris ont tout compris: le principal attrait d'un film c'est ses personnages. On retiendra plus une personnalité touchante et charismatique que de jeunes acteurs sans saveurs. Et pour leur (premier) film, Dayton et Faris n'ont pas choisi de tête d'affiche hollywoodienne. On retiendra juste au casting la présence de Toni Colette (vue dans Sixième Sens et dans Muriel), de Steve Carell (Evan tout puissant et 40 ans toujours puceau), qui est ici à contre-rôle de tout ce qu'il a pû interpréter jusqu'à présent, et enfin d'Abigail Breslin (Signes), gamine merveilleusement douée qui vaut le détour à elle-seule. Les autres membres de la famille valent eux aussi le détour, et leur présence dans le film semble être évidente tant les relations qu'ils entretiennent à l'écran sont réussies.
Ne pas voir un film comme Little Miss Sunshine c'est manquer une pièce unique et irremplacable du cinéma en général. Une petite oeuvre sacrée, à déguster sans modération.
Ma note: 20/20
Re: LITTLE MISS SUNSHINE
Ce film est une perle. En effet, on part d'une présentation d'une famille aussi simpliste que grotesque, presque pathétique ; mais qui, confrontée à des évéments burlesques et invraisemblables, vont s'avérer être des personnages attachants et surprenants.
Les dialogues sont savoureux, et la simplicité de la trame s'ouvre sur un festival de situations grinçantes et hilarantes. Du grand cinéma !
Les dialogues sont savoureux, et la simplicité de la trame s'ouvre sur un festival de situations grinçantes et hilarantes. Du grand cinéma !
Re: LITTLE MISS SUNSHINE
J'ai dansé avec eux lors du final où cette petite troupe surréaliste démontre avec humour et force ce qu'est la vraie beauté.
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